Chronique ( qui n'est plus vraiment de la semaine ) - 3

Publié le par inyourface-studio.over-blog.com

 LUNETTES NOIRES
Par Dorian Médicis.

Il me semble qu’aujourd’hui on oublie beaucoup trop les véritables problèmes de société, ce qui, en soit, c’en est un, problème de société, d’oublier les vrai problèmes, non ? Nous parlons trop de politique, de finance, de pauvres… Mais qu’en est-il des lunettes ? Y a t il quelqu'un qui aujourd’hui se préoccupe du port des lunettes noires dans la vie ordinaire d’un coin minable de la France. Non, si moi, mais moi je n’appartiens pas à ce coin minable, je parlerais une autre foi de moi. Je ne suis pas une lunette donc cet article ne me concerne pas.  Nous voyons trop de gens porter des lunettes noires dans trop d’occasions. Pire encore, nous voyons, nous entendons trop de gens en rire. Ce n’est pas parce que une couturière morte il y a quarante ans a dit qu’un badaud qui rit a toujours raison qu’il faut le faire. Plutôt il faut rire si c’est réellement nécessaire. Excusez-moi mais qui vous a dit de rire n’importe quand on n’est pas chez mémé. Je vous le dit donc avec le ton qui s’impose (pas le rouge c’est interdit) il y  a trois façon de porter les lunettes noires, trois façon qui sont excusables parce que prouvées. La première est la suivante : vous portez des lunettes parce que il y a trop de lumière et donc vous donner aux lunettes noires l’usage qui est le leurs. Deuxièmement : Vous êtes dépressif, veuf ou juste poète et vous ne pouvez pas vivre en extérieur en tenant une demie heure sans pleurer, le temps de trouver une cabine d’essayage ou un photomaton où chialer sa race.Enfin, la dernière façon de porter des lunettes noires, comme diraient les autres last but not least vous venez de vous réveiller et… c’est tout. C’est suffisant.
Alors maintenant ne riez plus, ni à Gad Elmaleh, ni au lunettes noires, ça suffit. Il existe une chose merveilleuse qu’un barbu avait appelé l’évolution de l’espèce. Faites en sorte de pouvoir dire « J’en suis ! ».  Mais après tout qui suis-je pour vous dire tout cela. Je suis Dorian Médicis, pseudonyme foireux pour un adolescent qui a des  choses à dire.
Cette liste exhaustive ne tolère qu’une seule exception, ma grand-mère qui porte ses lunettes noires dans son salon. Ne me demandez pas pourquoi je ne vais pas commencer à vous parler de son opération de la cataracte et de la fois où elle arrivée à la maison l’œil sous plastique et compresse alors que je découvrais Garance Doré, ne comptez pas sur moi !                          D.M.

Publié dans Chroniques

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